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03-04-2007 20:56:23 Pascal	Il me revient une foule de souvenirs, évoqués aussi deci-delà en néérlandais, surtout dans le Livre d'or du site de Marc Rappelez-vous ! -Les fameux draps de lit en papier vert et blanc ou orange et blanc lignés, draps que l'on jetait tous les matins ; l'expérience a été rapidement abandonnée... -la succession de gobelets et tasses en carton de toutes sortes, pour lesquels nous servions de cobayes-testeurs. Certains étaient tellement mal conçus que l'anse se décollait dès qu'on soulevait la tasse! -la fameuse messe obligatoire à la chapelle qui se trouvait à l'étage des Sioux et Copains ; -la corvée vaisselle par groupe de trois (uniquement les couverts) ; -le fameux monte-plats de la kitchenette ; -la fois où on nous a servi du cacao salé ! -la télévision noir et blanc oò nous pouvions parfois voir Star Trek ; -nos armoires personnelles dans les couloirs, armoires qui ne fermaient pas à clé. Certains d'entre nous y avaient un coffre de bois fermant à clé, réalisé par leur père. Fifi (Philippe Hofmann) y enfermait les bonbons qu'il ramenait de ses rares retours à la maison mais il les distribuait aussitôt! -les longues stations debout, fixes, devant nos casiers suite aux chahuts nocturnes, lorsqu'on s'était fait surprendre par nos pappys ou par le surveillant qui faisait la navette entre le bàtiment des filles et le nôtre à bord de la petit voiturette électrique (je ne me souviens ni de son nom, ni de celui de la voiturette) ; -les "petits soins/kleine zorgen" après le souper, surtout pour ceux d'entre nous qui avaient des problèmes d'eczéma ; -les bunkers qui existaient partout dans le domaine et que nous nous attribuions, par section ; on s'y aventurait dans le noir complet, quels frissons! -la perpétuelle recherche de vestiges de la guerre : cartouches, obus, mines... on était passés experts dans la discrimination des amas de rouille sans intérêt de ceux qui servaient de gangue à une belle cartouche non percutée! -la fameuse mine anti-char ramenée au dortoir par Fifi, et dont il ôtait la rouille en la frappant de toutes ses forces sur les radiateurs du troisième dortoir, lesquels radiateurs s'en souviennent pour y avoir laissé des coins de fonte ...puis l'arrivée des démineurs! -les tempêtes en mer qui parsemaient la plage d'objets plus étranges les uns que les autres ; on trépignait d'impatience d'aller se promener sur la plage le lendemain ; -ces mêmes tempêtes qui, parfois, amenaient la vague jusqu'aux cuisines par le tunnel, lorsque la porte n'avait pas été fermée ; -le base-ball, dont j'avais horreur, qu'on jouait dans le Grand Puits/Groote Put -la musique en fond sonore permanent durant nos cours ; j'aimais beaucoup et avec le recul, je pense que cela aura largement contribué à me faire apprécier la musique classique ; -les douches collectives, très bien décrites par Marc ; nous étions nus comme des vers et parmi nous se trouvait un grand gaillard (du même âge que nous mais bien plus costaud!) dont la couleur de peau contrastait particulièrement à ce moment-là, parmi tous ces petits Belges au teint livide. C'était le fils de l'ambassadeur du Gabon. -les prises de sang à jeûn, au pavillon médical, ensuite de quoi on avait droit -enfin- à un bol de cacao et deux tartines ...mais on devait monter du sous-sol (labos) jusqu'au dernier étage (réfectoire de l'infirmerie) à pied puisque les ascenseurs nous étaient interdits. Je me rappelle que je défaillais suite à cet effort et qu'une fois, j'ai perdu connaissance dans l'escalier et me suis réveillé à l'infirmerie ; -les baignades en mer en grands cercles, main dans la main, lorsque la mer était chaude ; -les promenades nocturnes sur la plage, lors des jeux de nuit ; en frappant du pied le sable humide, on provoquait un grand cercle phosphorescent qui s'estompait en quelques instants. -et le meilleur pour la fin : la toilette au coup de sifflet! Même à l'armée, je n'ai plus connu ça. Vous vous souvenez? Un coup : tu entres et tu te déculottes ... un second coup :tu t'essuies (que tu aies fini ou pas!) ... troisième coup : tu sors et le suivant profite durant une minute de la planche encore chaude! Voilà ce qui m'est revenu ce soir. À vous maintenant! _________________ Carpe Diem
03-04-2007 21:13:04 Marc Doigny	Comme quoi rien ne se perd. Hélas, rien ne se crée non plus à ce qu'il me semble, il y a très peu de messages sur ce forum...
12-04-2007 21:48:38 Louis-Philippe Arnhem	Le lave-vaiselle au rez-de-chausée Voici un ou deux souvenirs de mes années "Sioux" : On mangeait toujours notre viande avant tout, ainsi on pouvait en redemander. Jusqu'au jour où un pappie nous a ordonné de manger nos patates aussi avant de redemander la viande. (Je mange encore souvent ma viande en premier d'ailleurs et quand plus tard ma grand-mère vivait avec nous dans les années 80, elle me disait que je devais laisser la viande en dernier, car si quelqu'un rentrait et qu'il voyait que je n'avais pas de viande, il pourrait en conclure qu'on en avait pas mangé. Elle a connu deux guerres...) En hiver, quand on devait mettre la table (on avait un "service" par semaine si je me souviens bien, deux ou trois Sioux devaient mettre et débarrasser la table), on s'amusait à lancer les grands chariots blancs de toutes nos forces contre les radiateurs. Ca faisait peur au cafards qui venaient s'y réchauffer et on comptait ceux qui s'enfuyaient comme fous sur les murs et parterre. Un jour un copain (Dirk Van de Velde) en a retrouvé un dans sa soupe... ça nous faisait marrer. Les cafards, c'était pas étonnant, régulièrement une patate ou autre "ovni" volait d'un coin à l'autre du réfectoire, tout cela en faisant gaffe de ne pas se faire choper naturellement ! Faute de confiture, on mangeait une tartine beurrée avec du sucre cristallisé dessus ! A cet âge-là on a toujours faim ! Le soir, avant de prendre la douche quotidienne, on devait se déshabiller collectivement (tout était collectif d'ailleurs, aussi les punitions) et quand on chahutait de trop, on devait se rhabiller et tout était à recommencer. Pour la douche on devait se mettre en rang. Il n'y avait qu'un robinet central qui était manié par le pappie. Le pappie donnait l'ordre de rentrer dans la douche, juste assez de temps pour bien se mouiller. Les cris "Aïe trop chaud! Te warm", ou "Aaah te koud. Trop froid!" donnaient une bonne indication au pappie afin de trouver la bonne température. Après un nouveau signal on devait sortir et se mettre en dernier dans le rang et se savonner, pendant que le suivant rentrait se mouiller, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'on puisse se rincer et puis s'essuyer. En hiver il faisait pas toujours très chaud. Une fois par semaine un autre pappie passait avec un bouteille en verre avec du shampooing de couleur verte et en mettait sur notre tête. C'était du travail à la chaine. C'est là que j'ai vu pour la première fois un Ascaris (Spoelworm), sorte de ver parasite ressemblant à un lombric, qui avait quitté son hôte. L'heureux (ex) propriétaire était fier de pouvoir le montrer à tout le monde, chose qu'il a regretté par après, car on était à la veille d'un départ de vacances que le pauvre à dû passer en quarantaine à l'infirmerie ! Le soir on avait quartier libre... si on avait été sages. Parfois le pappie nous racontait des histoires en néerlandais que Frédéric de Crombrugghe ou moi devaient traduire simultanément (ou presque) en français. A 20:00 heures on éteignait les lumières. Il y avait 4 grands dortoirs ouverts comprenant une vintaine de garçons et on dormait sur des "Alvamas", sorte de gros matelas en mousse, recouvert de plastic bleu. On ne pouvait en principe pas avoir de coussin pour éviter la poussière. La nuit, les "chahuteurs" venaient parfois retourner l'un ou l'autre alvama, qui par vengeance pour un acte commis la veille, qui par amusement ou parce que c'était un "nouveau" dans le groupe. La victime se retrouvait alors parterre sous le matelas. Le chahutage prenait parfois des dimensions de guerres civiles, souvent rapidement réprimées par "Poetsie", le garde de nuit aux grosses lunettes (jusque il y a quelques jours je croyais qu'il était italien et qu'il s'appellait "Pucci"). Le simple cri "Poetsi! Poetsi!" faisait regagner leur alvama à bon nombre de chahuteurs. Le matin on devait tout ranger dans un coin (les alvamas sur leur côté et le sac de couchage dessus). Louis-Philippe Arnhem ZPM de 1975 à 1979
13-04-2007 08:19:14 Marc Doigny	Je vois que le site reprend enfin vie! Poetsie était hollandais. Un article a été publié dans le livre des "Zandstuyvers", le club des étudiants du HISS. L'articles est en fin de page.
31-10-2007 19:53:01 Linda Boone	Herinneringen ... * Het uitdelen van de gekleurde latjes en de daarbij horende angst het blauwe latje te krijgen voor een bloedafname ... * Zwemmen in het zoutwaterzwembad met de waterval - ik sprong altijd in 't zwembad vanaf de vensterbanken! Soms mochten we ook nog in de sauna ... en m'n badpak kwam eens verschroeid uit de droogkast * De kiné ... zoveel tellen in, en zoveel tellen uit ... borst, buik, middenrif ... met een singel rechtopzittend op zo'n ligbank.'k Heb nog de opmerking gekregen dat ik geen buikspieren heb ... enfin, nu nog niet ... * Beenspieren, daarentegen, genoeg gekregen met al dat over-en-weer-geloop! * Er was ook nog die donkere zaal waar je zo in slaap kon vallen op die mattenvloer. * Op de sectie van de Nayaden en de Teenagers (zelfde gebouw) lekker langs de trapleuning naar beneden glijden. * Eens vastgezeten in de lift - douches waren stuk, meen ik me te herinneren, en we moesten naar ... euh ... ergens boven gaan douchen. Ik denk bij de mammies. * De brandladder was ook zo'n tof uitstapje 's avonds ... tot Poetsie ("chahuter, tatata, chahuter, tatata" - "Poetsjie est là!!!") ons bijna betrapte. Iedereen naar z'n kamer gesneld en doen alsof we sliepen, maar, helaas, de radio stond nog vollenbak en we mochten op de gang zitten voor een tijdje. * "No milk today" en nog van die toffe liedjes van toen zijn absolute triggers voor Prevent-herinneringen. * Appeltje of siroop in water - vijfde maaltijd ... Tafelbier ... Warme chocolade op zondag ... Naar de keuken voor extra dessert! * Nicole en Hugo zijn eens een optreden komen geven in de Triton (Goeie morgen, morgen, ...) en wij moesten de fruitsalade snijden! We mochten nog dansen ook, in onze Schotse rokskes! Zou mijn liefde voor Schotland daar ontstaan zijn? Waarschijnlijk draag ik daarom nog regelmatig een kilt... * Sprookjesnacht waar we zelf nooit bij mochten zijn. * Het winkeltje waar we speeltjes konden kopen. * Ha! De kledij: training, baskets, botten, claquettes, ... en oliejekkers???? * Op woensdag de uitstap naar de markt in De Haan ... om onze weekvoorraad snoep te kopen! * Strandjutten na een storm ... Waaauw! 'k Had eens een visnet gevonden - een mammie heeft die in beslag genomen als decoratie van haar kamer, vermoed ik. Ik was wég van scheepswrakken: 't was altijd tof als er een vissersboot gestrand was! Ik ben nu nog gek op al wat vaart! * Die dag dat we als straf 't strand op moesten tijdens een joekel van een onweersbui! We kwamen met onze laarzen vol water terug op de sectie en kregen er dan nog eens van langs van mammie ... omdat we ze uitgoten op de grond, héhé! * Toen ik als 7-8 jarige in 't hoofdgebouw in een zaal sliep, waren er van die witte bollen als verlichting: we werden banggemaakt dat de weerwolf daaruit zou komen om ons mee te nemen als we niet sliepen! * Kampvuur in de Grote Put. * Vroeger stonden er zo veel bunkers op het domein, waarvan enkele zelfs op het strand (waar we dan vanaf sprongen). Nu en dan werd er dan één opgeblazen. Een meisje heeft zich eens erg bezeerd door van zo'n bunker te springen. Ik heb er ook wat kogels en lege hulzen gevonden. * In de zomer (ik denk toch niet dat we in de winter in de zee gingen zwemmen!?) hielden we nauwlettend de vlag in het oog om te weten of we moesten zwemmen of niet. Al dat uitkleden op 't strand vond ik maar niks, maar eens in 't water, en dan vooral als de golven superhoog waren!, was alles prima :-) Daarna misschien wel de sauna in. * Ah! De post! Altijd leuk als er eens een briefje of kaartje van thuis bij zat. Een vriendin van mij was in geen jaren nog thuis geweest :-( * Het paaldorp was m'n favoriete plaats. Dan was er ook nog de ... steeple-chase? Dat met die op- en neerwippende boomstammen, konijnenpijp ... Hoewel, dat kruipen door dat laatste was toch m'n sterkste niet. Tja, een mens staat soms versteld van hoeveel die zich nog herinnert! Linda Deroose (Boone), Gent ZPM van n° 055 (circa 1969-1971)en dan alle zomervakanties tot ergens in de n°s 800 (Teenagers 1977 laatste keer) PS: raar, maar ik had nooit Poetsie z'n echte naam gekend, tot ik op deze website kwam.
13-06-2008 16:10:08 Eric Vandenheede	Bonjour, j'ai quelques souvenirs de mes 13 mois passés au Prévent (je pense que c'était en 1974/75, j'étais chez les "Suske"), et ils me reviennent souvent. Notamment les nuits froides passées sur les "matelas", les douches collectives froides également, les moments passées dans celles-ci en guise de punitions dans le noir, les "heures" passées dans le réfectoire après les autres pour finir mes oeufs alors que j'étais (je suis toujours) allergique, le gout de la piscine à l'eau de mer et surtout l'erreur administrative qui m'a fait atterrir dans l'école néerlandophone alors que je ne comprenais pas un mot (ça m'a beaucoup aidé par la suite et je conserve encore 70% du néerlandais appris à l'époque). Il n'y a pas que du mauvais, j'ai de bons souvenirs de la ferme, de moments passés à la plage, d'aventures dans les dunes et de mammie Michelle? qui lors d'un WE ou j'étais encore une fois sans visites et en pleurs m'a emmené dans sa famille, des jeux olympiques, c'était sympa. J'ai aussi un souvenir (vague)d'un carnaval ou j'étais déguisé en lion et ou tout les jeux me paraissait grandioses, alors que ça a l'air si petit sur les photos du site. Je ne reconnais malheureusement personne sur les photos (j'ai fouillé le site de fond en comble) mais j'étais bien jeune à l'époque (7 ans). J'ai aussi été au Gai-Séjour, je m'en suis souvenu en parcourant les pages. Félicitation pour le site. Eric Vandenheede (1974/75) neneede@skynet.be
08-10-2012 23:55:42 Johan Hellinckx	ik moet zowat dezelfde periode als Linda Boone in het preventorium geweest zijn, tenminste mijn tweede jaar 69/70 want de verhaaltjes kloppen als een bus...spijtig dat ik de namen vergeten ben, maar mijn eerste liefje was er eentje daar...enkel de voornaam ken ik nog :Daisy een tenger en schuchter vriendelijk meisje die plots sortant was en van mij geen afscheid kon nemen...ik zie ze nog altijd wegrijden met haar ouders, ik was net buitengeraakt en was te laat...ik was er kapot van. Ik probeerde via mijn moeder nog te weten te komen waar ze woonde, maar mijn vader vond dat ik nog te jong was, tja 16 jaar... Het blijft toch altijd een nare ervaring... Wat mij vooral bij is gebleven is het feit van entrant te zijn als een tenger en bang kind, en na twee volle jaren sortant te zijn als een sterke sportieve kerel, weliswaar nog altijd met astma, maar onder controle. Ik heb nadien alles gedaan van sport : atletiek, voetbal,(top)zwemmen, tennis, fietsen, volley, basket, minnivoetbal en ja zelfs halve marathons en als laatste feiten halve triathlon...zo zie je maar. Vandaag ben ik lichamelijk wel versleten, maar de astma is nog steeds onder controle en afgeven staat nog steeds niet in mijn agenda...het beste van mezelf geven is mijn liefde... hopelijk kan ik het nog lang uithouden...
09-10-2012 21:08:57 Xavier Henrard	Quelqu'un d'autre se souvient de "Oma", qui faisait des animations pour les résidents de l'infirmerie?

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